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INSITU / LIRE LE MONDE,
LIRE MA VILLE

Prochaine édition 
Juillet 2025

INSITU / Lire le monde, lire ma ville est un programme de lectures en public d'extraits de textes d’auteurs étrangers mis en voix par des comédiens dans des lieux insolites à Bordeaux et dans d’autres villes de la métropole bordelaise. 

Créé à Bordeaux en 2015, ce projet est une double invitation à

« aiguiser » la curiosité et l’intérêt de publics diversifiés à une forme inédite et unique : la mise en résonance d’un texte avec un lieu. C’est placer la littérature, le livre et le texte hors de son contexte habituel. Le temps d’un week-end, ce marathon littéraire propose une quinzaine de lectures d’une durée de 20 mn maximum pour découvrir des lieux inédits.

À chaque édition, l’association Lettres du monde confie la sélection des textes aux bibliothécaires des villes partenaires.

©Richard Nourry

La littérature est indocile.

Celui qui croit, après avoir parcouru une quatrième de couverture, choisir l’univers dans lequel il s’embarque, est bien souvent emmené loin des rivages escomptés. Balloté, pour son plaisir, transporté, dans tous les sens du terme, le lecteur est jeté au cœur de l’inconnu, aussi ravi de s’égarer dans des contrées éloignées que dans les méandres d’un quotidien insoupçonné.

C’est ce quotidien-là que cette dixième édition d’INSITU nous invite à redécouvrir, à l’ombre des citernes du quartier Amédée Saint-Germain, avec Luisa Carnés, entre les rayonnages de La librairie de monsieur Livingstone (Monica Gutiérrez) ou dans la lumière d’un nouveau pont que nous découvrirons en Contrebande avec Enrique Serpa. D’une rive à l’autre, nous naviguerons entre les tables de bars, les terrasses de café ou les fauteuils d’un grand hôtel. Nous nous élancerons, avec Robert Pobi, d’un belvédère pour garer le Car de Harry Crews dans un garage insoupçonnable... quitte à laisser un peu de Sang sur le green (Harlan Coben) ou délivrer avec Ketty Rouf quelques fantasmes dans un club de strip-tease

Au fond, peut-être est-ce la ville, transfigurée par l’imaginaire littéraire, qui devient indocile...

Alexandre Péraud

Président de Lettres du monde

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